Le mot vient de l’écossais « càrn »
Un cairn est un amas artificiel de pierres qu’on trouve la plupart du temps sur les reliefs. Ils sont présents partout dans le monde, dans les régions alpines et montagneuses mais on peut aussi les trouver dans les déserts et les toundras.
Un cairn est un amas artificiel de pierres qu’on trouve la plupart du temps sur les reliefs. Ils sont présents partout dans le monde, dans les régions alpines et montagneuses mais on peut aussi les trouver dans les déserts et les toundras.
Ils remplissent plusieurs fonctions :
• utilitaire: sert à indiquer le chemin à suivre lorsqu’il y a ambiguïté. Dressé en un endroit bien visible, d’en haut comme d’en bas. Dans les passages délicats, les cairns forment une « chaîne » où chacun d’eux est bien visible depuis le précédent.
• décorative: au détour d’un chemin, en plein milieu d’une pente, sans raison évidente car le sentier y est bien visible, il est plus beau et mieux bâti que les autres.
• triomphale: dressé sur le point le plus élevé d’un sommet. Selon l’importance du sommet la difficulté d’y parvenir et le nombre de visites, c’est une miniature discrète ou une véritable œuvre mégalithique.
• utilitaire: sert à indiquer le chemin à suivre lorsqu’il y a ambiguïté. Dressé en un endroit bien visible, d’en haut comme d’en bas. Dans les passages délicats, les cairns forment une « chaîne » où chacun d’eux est bien visible depuis le précédent.
• décorative: au détour d’un chemin, en plein milieu d’une pente, sans raison évidente car le sentier y est bien visible, il est plus beau et mieux bâti que les autres.
• triomphale: dressé sur le point le plus élevé d’un sommet. Selon l’importance du sommet la difficulté d’y parvenir et le nombre de visites, c’est une miniature discrète ou une véritable œuvre mégalithique.
Dans le passé, ils étaient également utilisés pour commémorer toutes sortes d’événements : site de batailles, etc…
En Afrique du Nord, ils sont parfois appelés kerkour, et ils sont également fréquents en Corse.
Dans les îles Féroé, exposées à de fréquents brouillards et à de
fortes précipitations, les cairns sont souvent utilisés comme moyen de
repérage au milieu des collines ou sur terrain accidenté.
En d’Amérique du Nord, ils sont utilisés pour baliser les sentiers de
randonnées ou les pistes de cross-country au-delà de la limite
forestière. Certains sont très hauts pour pouvoir dépasser de la neige.
La tradition veut que chacun, arrivé au niveau d’un cairn, ajoute une pierre, entretenant ainsi l’ouvrage et combattant les effets destructeurs des intempéries hivernales.
La tradition veut que chacun, arrivé au niveau d’un cairn, ajoute une pierre, entretenant ainsi l’ouvrage et combattant les effets destructeurs des intempéries hivernales.
Un peu d’histoire :
Au Néolithique moyen, la tradition était de construire les sépultures à l’intérieur de cairns situés sur les hauteurs du village des défunts.
On en trouve encore, et ils sont souvent plus grands que les cairns modernes d’Écosse.
On pense que ces pierres étaient placées là pour dissuader les pilleurs de tombes ou les charognards ou encore pour empêcher les morts de renaître.
Au Néolithique moyen, la tradition était de construire les sépultures à l’intérieur de cairns situés sur les hauteurs du village des défunts.
On en trouve encore, et ils sont souvent plus grands que les cairns modernes d’Écosse.
On pense que ces pierres étaient placées là pour dissuader les pilleurs de tombes ou les charognards ou encore pour empêcher les morts de renaître.
De nos jours chez les Juifs, la tradition veut qu’on dépose des
petits cailloux sur la tombe que l’on visite. Il est possible que cela
ait une origine similaire.
Les stûpas d’Inde ou du Tibet ont probablement été érigés pour les
mêmes raisons, bien que, désormais, ils contiennent généralement les
cendres de saints bouddhistes ou de lamas.
En Écosse, il est de coutume de transporter une pierre jusqu’en haut
de la colline pour la déposer sur un cairn. Ainsi, les cairns
deviendraient de plus en plus grand.
Un ancien dicton écossais dit « Cuiridh mi clach air do chàrn » « Je déposerais une pierre sur ton cairn ».
Un ancien dicton écossais dit « Cuiridh mi clach air do chàrn » « Je déposerais une pierre sur ton cairn ».
Styles
• « pyramide »: c’est la forme la plus courante. Pas de projet architectural particulier, on empile jusqu’à ce que cela ne tienne plus. La forme en « tas ».
• « pyramide »: c’est la forme la plus courante. Pas de projet architectural particulier, on empile jusqu’à ce que cela ne tienne plus. La forme en « tas ».
• « dolmen »: forme se rencontrant en pays schisteux lorsque l’endroit
idéal pour placer le cairn est une méchante dalle inclinée : on rattrape
d’abord le niveau que l’on surmonte d’une pierre plate placée le plus
horizontalement possible.
• « jardin zen »: catégorie des cairns « artistiques ». Il s’agit ici
d’empiler chaque pierre au dessus de la précédente de façon à atteindre
un élan harmonieux vers le ciel. Le raffinement consiste à alterner
pierres plates et pierres cubiques.
• « tour »: cette forme n’est pas à la portée du premier venu. Il s’agit
d’empiler les pierres plates en une composition s’approchant du
cylindre. Cette forme semble réservée aux cairns « triomphaux » dressés
sur les sommets prestigieux ou remarquables.
• « menhir »: forme réservée à de petits cairns utilitaires. Quelques
pierres cubiques retiennent en place une longue aiguille de pierre
dressée verticalement. Ces cairns érigés rapidement ne peuvent prétendre
défier le temps. De loin, il est vu comme une roche naturellement
dressée, ce qui va à l’encontre de sa fonction première d’objet
utilitaire (désolée, pas de photo)
Laissez votre empreinte dans la montagne :
Une pause dans la randonnée peut-être l’occasion de bâtir un cairn décoratif ou utilitaire. Il y a toutefois une règle impérative à respecter, c’est qu’il faut être certain à 100% de se trouver exactement sur l’itinéraire principal.
Pour un cairn décoratif, il faut bien prendre soin de commencer avec les pierres les plus grosses possible, et de continuer en diminuant progressivement le gabarit. Chacun peut donc être mis à contribution en fonction de sa force, pour le convoyage et l’édification: c’est le plus petit qui mettra la touche finale.
Une pause dans la randonnée peut-être l’occasion de bâtir un cairn décoratif ou utilitaire. Il y a toutefois une règle impérative à respecter, c’est qu’il faut être certain à 100% de se trouver exactement sur l’itinéraire principal.
Pour un cairn décoratif, il faut bien prendre soin de commencer avec les pierres les plus grosses possible, et de continuer en diminuant progressivement le gabarit. Chacun peut donc être mis à contribution en fonction de sa force, pour le convoyage et l’édification: c’est le plus petit qui mettra la touche finale.
Sources :
www.wikipedia.org
www.pierre.benard.freesurf.fr/RandoPyr/ACotes.htm
www.wikipedia.org
www.pierre.benard.freesurf.fr/RandoPyr/ACotes.htm